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BROUILLAGE DE LA RECEPTION DE TELEVISION NUMERIQUE
TERRESTRE PAR LA SOCIETE KEOLIS (RESEAU BIBUS)
La réception numérique terrestre (TNT) pose une plus grande sensibilité au brouillage que la traditionnelle télévision analogique. Un parasitage peut provoquer tout d’abord un gel ou des sautes de l’image voire à l’extrême une perte complète de réception. Entre les deux, avec un adaptateur démultiplexeur / démodulateur de qualité, la perturbation peut se limiter en un décalage entre son et image (lié au système de reconstruction du signal vidéo après décompression MPEG).
A Brest, il s’avère que le principal « brouilleur » est la société Keolis propriétaire du réseau de transport urbain BIBUS (« bibus » n’étant qu’une marque commerciale). Cette société appartient au groupe de capital risque britannique « 3i » depuis septembre 2004 et en aucun cas à la communauté urbaine de Brest. Cette société d’investissement risque n’a pour but effectif qu’un rendement optimal du capital actions à court ou moyen terme (l’implantation d’un tramway avec participations croisées pourrait être profitable dans un but de revente du réseau à tiers avec maintien séparé de la partie commerciale d’exploitation qui peut profiter de subventions d’exploitation de la part de collectivité territoriale, d’où résultats financiers sans risques).
Le brouillage des bus provient du système de radiolocalisation des véhicules vers le central, système qui exploite 9 paires de fréquences des bandes de 469 à 456 MHz, chaque paire de fréquence pouvant porter les informations de 20 véhicules. Par économie (« 3i » est une société de rendement financier et rien d’autre ne l’oublions pas), le système est exploité en mode analogique et le filtrage, c’est à dire la qualité du signal d’émission, est maintenue théoriquement aux minima requis par l’ART, d’où perturbations par harmoniques sur les bandes de la TNT diffusée sur des fréquences bien différentes et supérieures (479 à 543 MHz). Le brouillage apparait à chaque passage d'un bus dans un rayon de 150 à 200 mètres environ du point de réception.
Pour compliquer la situation, il faut savoir que par exemple la bande R1 numérique (France 2, France 3, France 5, Arte, LCP, ...) n’est par diffusée par Télédiffusion de France (TDF) mais par TOWERCAST, filiale de NRJ-Group par application et obligations de la directive européenne 2002/77/CE du 16 septembre 2002. Cette directive vise à interdire tout opérateur d’Etat sur les émissions hertziennes (télévision, radio, téléphonie…) en imposant une dérégulation complète… synonyme de problèmes et conflits inévitables. Il suffit de compter le nombre de nouveaux procès chaque semaine entre opérateurs réels ou virtuels (pour exemple dans un domaine adjacent, en téléphonie portable « Breizh-Mobile » n’est qu’un opérateur virtuel du Groupe « Phone-House », et qui utilise les moyens de Orange pour le GSM et de 9-Télécom du groupe Dreyfus pour le réseau commuté, sachant que ce dernier est lui-même opérateur virtuel en la matière…). Le résultat final n’est que perte de qualité et fiabilité pour le consommateur final qui ne peut trouver aucun interlocuteur réel pour résoudre un problème quel qu’il soit.
QUE FAIRE EN CAS
DE BROUILLAGE ?
La seule et meilleure solution est de déposer une réclamation individuelle auprès du CSA (Conseil Supérieur de l’Audiovisuel) le téléspectateur étant le résidant et non la copropriété bien démunie en la matière.
Un premier contact peut être pris auprès de TDF téléphoniquement au :
0 825 826 787 (numéro « indigo » au tarif d’une communication locale).
La réclamation est à adresser pour la Bretagne au service accrédité par le CSA à l’adresse suivante :
TDF / CSA
Direction Opérationnelle de Rennes
3, avenue de Belle Fontaine
CS 11744
35517 CESSON SEVIGNE Cédex
Téléphone : 02 99 28 70 00
Le personnel dûment habilité pour constater sur place dépend de l’agence départementale à Châteaulin (GER Châteaulin) :
Téléphone : 02 98 86 59 59
Adresse : TDF – Stang ar Garront – 29150 CHATEAULIN)
Les réclamations doivent préciser sur quelles chaînes existe le brouillage (analogique ou numérique), l’état de votre installation (câbles branchements…) et le détail des phénomènes de brouillage observés (heures, coïncidence avec un fait extérieur, description des perturbations…).
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