RETOUR

 

Réception des émissions de télévision hertziennes analogiques et numériques.

 

 

 

Télévision en émissions hertzienne analogique :

 

Les canaux de télévision utilisés pour la télévision analogique sont :

 

France Télévison 2               21                    471,25 Mhz

France Télévison 3               24                    495,25 Mhz

T. F. 1                                    27                    519,25 Mhz

Arte – la 5                              34                    575,25 Mhz

M – 6                                     60                    783,25 Mhz

Canal +                                  10                    216,00 Mhz

 

Ces fréquences devraient être supprimées, pour ne laisser que la télévision numérique en 2010 suivant ce qui a été prévu par nos législateurs, ce qui imposera de fait une obligation progressive de changement de son matériel de réception. Pratiquement et techniquement, il peut être escompté un maintien de l’analogique pour encore près de 10 ans… sauf si pression importante des lobbies pour la diffusion de programmes payants en haute définition (très gourmands en spectre de fréquences hertziennes).

 

 

Réseaux de télévision en numérique terrestre hertzien (TNT) :

 

 

Quatorze chaînes en clair sont accessibles à condition de posséder un adaptateur / démodulateur numérique adapté ou un téléviseur avec démodulateur intégré spécifique France (dérivé de la norme d’émission et de multiplexage DVB-T, « Digital Video Broadcasting - Terrestrial). Un démodulateur de base ne devrait pas permettre de recevoir la télévision en haute définition car n’étant normalement prévu que pour une compression vidéo en format MPEG-2 (utilisé sur les DVD actuels). Le système de multiplexage est pour des raisons de protection des intérêts des diffuseurs (voir inconvénients ci-dessous), spécifique à la France… d’où augmentation des coûts et impossibilité d’utiliser sans re-programmation, du matériel d’autres pays européens. Ce choix pose lourdement problèmes en zones frontalières. La télévision en haute définition 16/9ème, quant à elle, ne devrait être disponible qu’ultérieurement et uniquement en chaînes cryptées payantes car utilisant le codage de compression en format MPEG-4 (nécessité donc d’un décodeur spécifique). Cela relève d’autorisations et décisions entre les mains exclusives de la commission européenne après avis du CSA, mais surtout la norme MPEG-4 n’est pas dans l’état actuel intégrable au système de diffusion DVB-T. De plus, le MPEG-4 empêcherait les possibilités de décrochage régional (FR3...)

 

Les chaînes proposées sont tout d’abord uniquement celles en clair données par le tableau suivant publié au journal officiel, soit TF1, FR2, FR3, FR4 (spectacles et reportages), FR5, M6, Arte, W9 (M6 Music), Public Sénat & LCP Assemblée Nationale, TMC, NT1, Direct 8, NRJ12, Canal+ (pour les programmes en clair) :

 

 

Les chaînes cryptées recevables en MPEG-4 (un certain jour ou une certaine année non encore connue en raison de problèmes techniques et financiers), pourraient être :   Canal+ – Paris Première (M6) – Match TV (Lagardère) – I Télé (Canal+) – LCI (TF1) – Planète – CinéCinéma Premier – TPS Star – Eurosport (TF1) – Sport+ (Canal+ ) – TF6 – Canal J (Lagardère) – AB1 (Berda Groupe) – Comédie et Cuisine TV (Pathé)

 

Les six canaux de fréquence (R1 à R6) utilisés en numérique sont pour l’émetteur de Brest Trédudon :

 

R2 : 22 (479,25 Mhz)  -  R4 : 23 (487,25 Mhz)  -  R3 : 25 (503,25 Mhz)

R6 : 26 (511,25 Mhz)  -  R5 : 28 (527,25 Mhz)  -  R1 : 30 (543,25 Mhz)

 

Chaque canal peut, par multiplexage, recevoir six chaînes de télévision, certaines en clair et d’autre en crypté. Les chaînes visibles en clair sont les suivantes :

 

- R1 :               France 2 – France 3 – France 4 – France 5 – Arte – LCP.

- R2 :               Direct8 – TMC – Gulli – Europe2 TV – i.Télé – BFM TV.

- R3 :               Canal+.

- R4 :               M6 – W9 – NT1.

- R5 :               .

- R6 :               TF1 – NRJ12.

 

 

Avantages de la télévision numérique :

Ils sont exclusivement de deux ordres pour le téléspectateur,

-         une libération de la bande de fréquence radio-électrique hertzienne, un seul canal de fréquence numérique pouvant diffuser plusieurs programmes au lieu d’un seul ;

-         une meilleure qualité d’image et bientôt de son, proche de celle d’un programme enregistré sur DVD-vidéo.

-         Attention : la qualité de l’image, la stabilité en réception et la facilité de passer d’une chaîne à l’autre ou d’un bouquet à l’autre sans décrochage du signal vidéo, dépendent non seulement de la qualité de fabrication du démodulateur (hardware), mais aussi du programme logiciel (software) chargé dans l’appareil pour traiter le système de diffusion DVB-T et le système de compression MPEG-2. Tous les démodulateurs actuels (ou presque) sont munis à l’arrière d’une prise « DB9 – série RS-232 » afin de pouvoir mettre à jour le logiciel intégré en les branchant sur un ordinateur par un câble série adapté (et des mises à jour il y en a déjà un certain nombre sur l’Internet et il y en aura d’autres…). Le prix dépend du matériel mais aussi et lourdement du logiciel qui peut être fort médiocre (pas de système de recherche de chaîne correct, pas d’options et de mémorisation de réglages, pas de mires d’écran…), et sans mises à jour possibles. Penser qu’ultérieurement, il sera proposé de regarder par exemple un film en version doublée en français ou en version originale avec sous-titrage en français l’adaptateur démodulateur devra le permettre par l’intermédiaire d’un menu interactif affichable à l’écran. De même, le son pourra être  diffusé en « Digital 5.1 » à la seule condition d’avoir les sorties adéquates sur l’appareil de traitement du signal numérique en réception…

 

Inconvénients du système numérique :

Quatre inconvénients majeurs peuvent être dès à présent relevés,

-         une obligation d’installer un adaptateur et jongler avec deux télécommandes, voire de changer son téléviseur plus son magnétoscope ou enregistreur DVD-vidéo (ce point peut être considéré comme un avantage pour le commerce et l’indice national de consommation…),

-         une obligation d’être dans une zone de réception hertzienne parfaite, en effet ce système est du type tout ou rien (réception excellente ou pas de réception du tout…). Les  zones de « pénombre  radioélectrique » qui permettent jusqu’à présent une réception moyenne mais acceptable des programmes n’auront plus rien, de même la réception avec une antenne intérieure (prisée notamment en foyers étudiants) ne sera généralement plus possible malgré des publicités à la limite de l’acceptable.

-         une sensibilité aux parasites. Si actuellement les parasites, trop souvent donnés par les moteurs bricolés de deux roues, n’ont pour effet de provoquer que des traces désagréables sur l’image du récepteur et des perturbations de son en NICAM, en télévision numérique, il peut y avoir perte complète de l’image et du son… Une campagne nationale contre le parasitage radio électrique (moteurs de véhicules à essence, moteur d’équipements électroménager, émetteurs radio) se révèlera peut-être nécessaire comme au début des années soixante… 

-         une difficulté réelle pour enregistrer certaines émissions dans le but, par exemple, de les regarder en différé. En effet, d’une part il est impossible de regarder une chaîne numérique tout en enregistrant une autre si l’on ne dispose pas d’un décodeur à double syntoniseur (tuner) et double prise péritel, d’autre part et surtout, un système de clef sera intégré à certaines émissions numériques pour en empêcher l’enregistrement notamment sur DVD-R ou DVD-RW… Si des producteurs encouragent ce type d’évolution technique, c’est bien qu’il y a un intérêt certain et financier par derrière…, intérêt dont il n’est naturellement pas fait publicité. Ceci explique le choix d’un système de modulation du système de réseau spécifique à la France tout en restant dans la norme DVB-T. Il faudra donc être prudent sur les caractéristiques du matériel à acquérir et vérifier que les prises scart / péritel sont bien munies de sorties analogiques alimentées.

 

 

 

RETOUR