CHAUDIERES A VENTOUSE
NORMES D’INSTALLATION
Les distances minimales à respecter pour le positionnement des terminaux de ventouse sur façades doivent respecter les distances minimales données ci-après en millimètres.
Ces distances doivent être considérées comme un minimum et doivent être adaptées et majorées en fonction de la disposition des murs (position du mur face aux vents dominants, mur enclavé sur cour intérieure, hauteur de l’immeuble qui interdit éventuellement une telle installation par manque de dilution suffisante des gaz brûlés par addition des étages et donc des terminaux…).
Ces normes sont prévues pour
immeubles de petite ou moyenne hauteur (jusqu’à quatre étages en moyenne).
Index |
Positionnement |
Distance
(mm) |
A
|
Sous une fenêtre |
600 |
B |
Sous une bouche d’aération |
600 |
C |
Sous une gouttière |
300 |
D |
Sous un balcon |
300 |
E |
D’une fenêtre à châssis fixe adjacente |
400 |
F |
D’une fenêtre ouvrable ou d’une ouverture d’aération
adjacente |
600 |
G |
De tubes d’évacuation verticaux ou horizontaux |
600 |
H |
D’un angle de l’édifice |
300 |
I |
D’une entrée de l’édifice |
1000 |
L |
Du sol ou d’un autre étage |
1800 |
M |
Entre deux terminaux verticaux |
1500 |
N |
Entre deux terminaux horizontaux |
600 |
-
Chaudières non à condensation.
Le tuyau de ventouse doit avoir une légère pente vers l’extérieur pour éviter l’écoulement et l’entrée d’eau de pluie ou de condensation dans la chaudière.
-
Chaudières à condensation.
Inversement, le tuyau de la ventouse doit avoir une pente de 3% vers la chaudière afin de récupérer les condensas.
Installation
dans la copropriété en locaux cuisine.
Une telle installation se trouve par les faits impossible dans notre immeuble pour trois raisons principales :
-
Une sortie de cheminée à ventouse exige un
dégagement latéral sans aucune ouverture de chaque côté, de soixante
centimètres. Or, le mur, entre la fenêtre de la cuisine et le séchoir /
loggia, ne fait que
-
Les murs de façade sont formés d’un mur extérieur
porteur doublé côté intérieur d’une cloison en briques plâtrière, l’isolation
étant constituée de panneaux de polystyrène. Or, une telle isolation ne peut
être traversée par un conduit de cheminée, les qualifications de résistance à
la chaleur et au feu n’étant pas réunies.
-
Le mur de façade arrière est orienté plein ouest
face au vent dominant et est de forte hauteur. Cette disposition crée de fait
effet de falaise en cas de vent d’Ouest. L’évacuation des gaz brûlés ne peut
alors se faire par simple convection étant retenus contre la façade par
rabattants. Il y a donc risques certains de mauvaise combustion et refoulement
sur les appartements voisins et surtout inférieurs. Par ailleurs, si l’ensemble
de l’immeuble était ainsi équipé, le nombre en hauteur de terminaux amènerait
addition de volumes de gaz brûlés, donc manque de dilution minimale possible
(immeuble de grande hauteur et grande largeur).
Par ailleurs,
une telle installation impose deux difficultés majeures qui ne pourraient être
franchies que par vote en assemblée générale de copropriété à la majorité
qualifiée et avis de l’architecte de l’immeuble. En effet une telle
installation amène :
-
à percer un mur porteur qui est par essence partie
commune,
-
à modifier l’aspect extérieur du bâtiment.
Dans la pratique, une telle installation ne peut donc recevoir qu’un
avis négatif, voire un refus de principe.