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DEGATS DES EAUX

 

MESURES IMMEDIATES A PRENDRE

 

 

 

 

 

LES MESURES D’URGENCE.

 

Les mesures immédiates à prendre consistent à arrêter au plus vite la source du sinistre et à prévenir une extension des dégâts. Une aggravation du sinistre par défaut d’intervention ou de réaction dans les meilleurs délais peut amener à engager la responsabilité de toute personne résidant dans la copropriété qui ayant connaissance du sinistre ne serait pas intervenue par laxisme ou toute autre attitude non conforme à ce qui est attendu de chacun.

 

Les mesures d’urgence sont simples :

 

En premier, si l’origine du sinistre est dans votre appartement, fermez l’arrivée d’eau :

 

-         Pour ce faire, il faut toujours repérer quel est le sectionnement correspondant à votre appartement en gaine technique d’escalier. Ne rouvrir le robinet de sectionnement qu’après avoir vérifié que toute nouvelle fuite est évitée. Après la remise en pression, contrôler l’ensemble de votre installation intérieure.

 

Si la fuite provient d’un appartement voisin :

 

-         Adresser vous immédiatement à l’occupant de ce dernier pour qu’il vérifie son installation et qu’il coupe son alimentation d’eau sur le piquage en parties communes.

 

-         Si le voisin est absent ou s’il refuse de vérifier son installation, adresser vous à un membre du Conseil Syndical qui pourra intercéder en votre faveur et proposer la fermeture de l’eau sur l’appartement en cause. La réouverture ne pourra être réalisée qu’en présence des occupants de l’appartement intéressé (affiche d’avis apposée sur la porte et le compteur de l’appartement concerné).

 

-         Si l’origine est sur la colonne montante générale de l’immeuble, avisez un conseiller syndical pour fermeture de l’alimentation générale en cave afin de remédier au plus vite aux désordres.

 

-         En dernier recours, si la fuite est d’importante et qu’aucun interlocuteur n’a pu vous aider à résoudre le sinistre, prévenez le service des sapeurs pompiers.

 

Si la fuite provient d’un engorgement d’un conduit d’évacuation d’eaux usées :

 

-         Procéder comme précédemment en faisant fermer les arrivées d’eau afin de limiter les débordements, puis procédez  (ou faites procéder) au débouchage de la canalisation concernée. Attention, ne pas utiliser n’importe quel produit ou outillage pour déboucher des canalisations PVC.

 

-         Si la canalisation concernée est une colonne commune de descente d’eaux usées ou le réseau en caves, prévenez un membre du conseil syndical (ou directement les services du syndic) pour faire intervenir une société compétente. En cas extrême seulement, appelez les sapeurs pompiers.

 

 

LA RECHERCHE DE FUITES.

 

La recherche d’une fuite doit être méthodique et peut provenir de deux ou trois étages plus haut sans avoir atteint de manière visible les niveaux intermédiaires.

 

Il faut préconiser les recherches par moyens non destructifs, tel l’isolement sélectif des appartements supérieurs ou la mise en surpression de telle ou telle partie de canalisations avec contrôle du maintien en pression par manomètre. Certaines entreprises peu soucieuses et respectueuses de leurs clients n’hésitent pas à casser murs, dallage et carrelage sans raison valable, sachant que la réhabilitation leur offrira l’opportunité de facturer de lourds et coûteux travaux de reconstruction.

 

Ne pas oublier que de tels travaux non regardant du coût, peuvent être parfaitement et à juste raison refusés en prise en charge par les compagnies d’assurance. Généralement, les compagnies d’assurance demandent la visite préalable d’un expert mandaté.

 

Si la fuite semble provenir d’une canalisation commune, c’est au syndic, avec avis éventuel du conseil syndical, de prendre en charge de telles recherches.

 

 

L’INTERVENTION D’UN ARTISAN.

 

Attention aux entreprises de dépannage rapide dont les prestations sont bien souvent non garanties et les tarifs sont excessivement élevés.

 

Choisissez une entreprise connue et de bonne réputation. Bien s’enquérir des frais de déplacement et demander d’entrée un devis pour effectuer une première réparation.

 

N’engager initialement que les frais strictement nécessaires à l’arrêt de la fuite. Ne pas oublier que les frais ainsi engagés par vous même sont peut-être de la responsabilité d’un voisin, de votre propriétaire (si vous êtes en location) ou de la copropriété.

 

La réfection de l’installation si elle s’avère nécessaire, ne sera engagée que dans un deuxième temps, avec éventuellement comparaison des propositions et devis de plusieurs entreprises.

 

Il faut donc savoir réagir au plus vite pour limiter et arrêter le sinistre, puis savoir prendre son temps pour prendre toutes dispositions pour une remise en état pérenne et optimale.

 

 

 

 

LES PERSONNES A PREVENIR.

 

-         Dans la copropriété :

 

Il faut pour tout dégât des eaux prévenir la chaîne complète des intervenants (du locataire au propriétaire puis au syndic). Le meilleur moyen est d’utiliser le « constat amiable dégât des eaux disponible en impression sur ce site (lien vers le formulaire imprimable).

 

En cas d’inondation dans votre appartement par débordement d’un appareil à effet d’eau par exemple, ne pas oublier d’en avertir vos voisins en étages inférieurs pour qu’ils puissent prendre toutes mesures adéquates pour éviter, ou pour le  moins limiter  les conséquences possibles.

 

-         Pour les intervenants extérieurs :

 

Sur les installations de plomberie de moins de deux ans, contacter la société réalisatrice qui doit une garantie biennale (2 ans). Il en est de même en cas d’infiltration sur des menuiseries extérieures.

 

Pour les appareils sous garantie (chauffe-eau, lave-linge….), prévenez le service après-vente de votre fournisseur et exigez qu’il fasse jouer sa garantie sur le matériel et sa garantie professionnelle sur les dégâts causés.

 

 

 

DEFAUT D’ASSURANCE.

 

Tout occupant de la copropriété, doit conformément au règlement de copropriété et à la réglementation générale, être assuré pour tous les dégâts des eaux.

 

Le défaut de prise d’assurance par un locataire vaut motif de résiliation immédiate du contrat de bail, la résiliation pouvant être engagée tant par le copropriétaire bailleur que par le syndicat de copropriété en cas de carence dudit copropriétaire.

 

 

 

 



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