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Taxe d’habitation à Brest.

 

Si l’on vient de la région parisienne, l’on ne peut qu’être surpris du montant de la taxe d’habitation que l’on a  à payer ici à Kergoat et plus généralement à Brest. Ce montant m’a amené à chercher à comparer les impôts des différentes villes et voici le classement que j’ai pu obtenir …

 

Que sera la facture à l’automne 2004 avec tous les travaux de voirie et peut-être le trou prévisible à combler pour la fête de la voile en juillet prochain, comme cela a été le cas à la dernière édition ?

 

 

Rang

Villes de plus de

100 000 habitants

Taux

global

Dont ville

Dont communauté urbaine*

Dont département

 

 

 

 

 

 

1

Lille

40,6 %

21,36 %

11,96 %

7,28 %

2

Nîmes

38.2 %

29,33 % **

8,87 %

3

Brest

33,43 %

14,96 %

11,27 %

7,2 %

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Neuilly sur Seine

9,7 %

 

 

 

 

 

 

 

 

 

* Taux moyen intercommunal de 8,51  -  Lyon 7,99 %.

** Inchangé depuis 2002 malgré une diminution de la dette de près de 10 %.

 

 

 

 

 

Villes de moins de

100 000 habitants

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1

Marquette-lez-Lille

(Communauté urbaine de Lille)

48,93 %

29,69 %

11,96 %

7,28 %

 

 

 

 

 

 

 

L'augmentation des taux d'une année sur l'autre est très inégale. Les grandes villes sont les plus raisonnables. Paris, Marseille, Nice, Angers, Grenoble ou Metz, par exemple, n'ont pas augmenté leurs impôts alors que Brest voit cependant une augmentation de 2,7 % (total de la partie communale additionnée de celle imputée à la communauté urbaine).

C'est surtout dans les communes moyennes, à la périphérie des grosses agglomérations, que les augmentations sont impressionnantes. La palme de la hausse de la taxe d'habitation revient à Bois-Colombes, en région parisienne, avec + 29,96 % et à Gaillard, en Haute-Savoie, avec + 31,3 % (la moyenne nationale de l’augmentation se situe à 2,3 %).

Bien des hausses sont dues au regroupement des communes. En examinant votre avis d'imposition, vous constaterez que vos impôts locaux correspondent à un cumul de perceptions. La commune, le département et la région fixent chacun annuellement un taux d'imposition. à cela viennent s'ajouter des taxes additionnelles. La taxe la plus connue est celle portant sur les ordures ménagères. Mais, de plus en plus souvent, les communautés urbaines ou d'agglomération, les syndicats de communes et autres structures de coopérations intercommunales perçoivent leurs propres contributions. Et, dans ce domaine, c'est l'inflation. En deux ans, 202 structures intercommunales ont vu le jour et autant de nouveaux prélèvements sont apparus sur les avis d'imposition des contribuables.

Un exemple parmi tant d'autres : la petite ville de Marquette-lez-Lille, 10 889 habitants, dans le Nord. En rejoignant la communauté urbaine de Lille, la fiscalité locale a augmenté. Aux taux communaux déjà élevés de 29,69 % et départementaux de 7,28 % est venue s'ajouter la contribution à la communauté urbaine de Lille Métropole de 11,96 %. Soit une taxe d'habitation qui culmine à 48,93 %. De quoi faire frémir plus d'un Marquettois.



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